Le couteau est l’ustensile le plus indispensable en cuisine. Il a comme rôle principal de découper les ingrédients dans la préparation des plats. Pour un cuisinier professionnel, il fait office de prolongement des mains. Sa manipulation demande alors de l’adresse et de l’habilité. Comme il existe une grande variété d’ingrédients et de manières de les préparer comme il y a différentes sortes de couteaux de cuisine.
Le couteau le plus classique
Ce couteau est le plus basique de tous. Il est figure parmi les indispensables dans une cuisine. Vous le retrouverez d’ailleurs dans toutes les cuisines. On l’appelle également couteau d’office. Son principal avantage réside dans sa simplicité et sa polyvalence. Il est aussi bien utile pour découper des légumes, émincer des herbes fines ou encore éplucher les fruits. Vous vous en servez pour les petites préparations.
Néanmoins, le couteau utilitaire n’est pas très adapté pour les préparations exigeant de la précision et de la rapidité. Il est assez court avec sa lame de 6 à 12 cm. Vous devez appuyer fort sur les taillages. Cela rend la tâche beaucoup plus fatigante.
Le couteau-chef pour les cuisiniers professionnels
Il s’agit du couteau de cuisine ultime. Vous pouvez trouver le vôtre sur ce site. Chaque chef de renom en possède au moins un. Il présente plusieurs caractéristiques : sa lame allant jusqu’à 30 cm, son épaisseur et son poids. Il s’apparente un peu à un couperet chinois, d’où son autre appellation, l’éminceur. Étant long, s’il est bien aiguisé, il vous permet d’émincer finement sans trop d’effort. Il est aussi possible de hacher de la viande avec et naturellement de la découper.
Sa lourdeur est aussi un de ses principaux atouts. Avec ce couteau, vous n’aurez aucun mal à découper ou à casser certains aliments comme les os de poulet ou les pinces de crabe. Tout de même, son usage demande une certaine adresse. De plus, sa lame s’émousse assez rapidement. Prévoyez donc une pierre à affûter dans votre tiroir à couteau.
Le couteau trancheur de viande ou de jambon
Le tranchelard ou trancheur est conçu uniquement pour découper la viande. Il sert surtout à obtenir de fines lamelles de chair, surtout déjà cuites. Vous obtenez une découpe franche et précise en un seul mouvement. Cela confère aux morceaux obtenus une certaine esthétique digne des grands chefs.
Le trancheur est aussi indispensable pour couper la peau et la viande délicate de la volaille rôtie ou encore couper votre pizza surgelée. Vous le sortez généralement à l’occasion des dîners de fin d’année. Vous trouverez aussi une version de couteau tranchelard à jambon dans le commerce. Avec sa lame fine et très longue, parfois autour de 26 cm, il assure une découpe presque chirurgicale.
Le couperet chinois
La feuille de boucher chinois est très tendance en ce moment, en raison de la montée en popularité de la cuisine asiatique. Le couperet ressemble à un gros couteau avec une lame large de 6 à 10 cm, longue de 20 cm environ. Il pèse aussi assez lourd, car il ne sert pas simplement à couper, mais aussi à écraser puis à émincer. Son ergonomie rajoute un peu d’amusement à la préparation des plats.
Vous pouvez tout faire sauf évider la volaille ou enlever les arêtes de poisson. Mais mieux encore, sa lame très large casse avec facilité les os à moelle ou les cartilages. La feuille de boucher européenne est plus courte, mais plus pesante. Cependant, elle offre un peu plus de précision. Avec l’envergure de sa lame, bombée, il est possible de transporter vos ingrédients cassés ou découpés dessus.
Le couteau santoku : un cousin du couperet
Si le couperet est très présent dans les cuisines et restaurants chinois, au Japon le santoku reste la vedette. Il se démarque avant tout par son design travaillé ressemblant presque à une arme. Toutefois, il ne tranche pas réellement droit. Sa lame est très légèrement incurvée. Il n’est donc pas destiné aux débutants. Vous aurez besoin de quelques exercices pour pouvoir le manier convenablement.
Une fois son usage maîtrisé, le santoku vous aide à réaliser n’importe quelle tâche. Il est particulièrement recommandé pour travailler le poisson de mer. Il existe une version plus large de ce couteau, le nakiri. Celui-ci est plutôt destiné à découper les articulations des pieds de porc, des cuisses de poulet ou à désosser la viande.
Le couteau désosseur
Le désosseur comme son nom l’indique possède une lame épaisse courte et à double tranchant. Cette dernière mesure à peine 15 cm. Son manche est aussi adapté de manière à vous aider à le tenir fermement. Avec sa petite taille et son tranchant, vous n’aurez aucun mal à retirer les os ou les tendons de n’importe quelle viande.
Il est aussi commode pour dénerver les morceaux les plus coriaces. Évidemment, pour réussir, vous devez faire preuve de force et d’adresse. Le désosseur est surtout apprécié par les bouchers.
L’épluche-légumes et le bec d’oiseau
Le bec d’oiseau est idéal pour les épluchages. Sa lame très courte, courbée et pointue, a été conçue pour enlever la peau des légumes et fruits avec finesse et précision. Contrairement à l’épluche-légumes, la pointe du bec atteint facilement les zones comme les yeux des patates. Il vous évite un épluchage grossier.
L’épluche-légumes n’est plus à présenter. Il est doté d’une lame spécifique à travers laquelle passe la peau du légume ou du fruit. Il est beaucoup moins fatigant à utiliser que le bec d’oiseau. Certains l’utilisent aussi pour découper des fruits ou des légumes en lamelles.
Couteau à huître
Il s’agit de l’un des plus petits couteaux existants. Il mesure à peine 12 cm. Sa lame de 5 à 7 cm est également à double tranchant. Celle-ci est par ailleurs très rigide et vient à bout de n’importe quelle coquille. Néanmoins, il est difficile à tenir dans vos mains, notamment si celles-ci sont humides.
D’ailleurs, il y a une technique pour ouvrir une huître ou une palourde avec ce couteau. Dans tous les cas, ne forcez pas la coquille au risque de vous blesser si la lame glisse. Consultez un tutoriel vidéo pour savoir comment tenir ce couteau convenablement. Dans tous les cas, aiguisez-le régulièrement pour atteindre facilement l’ouverture entre la partie supérieure et inférieure de la coquille.